Benoît XVI en pèlerin de la lutte contre l’avortement au Brésil
mai 2007
Dans Libération du 11 mai 2007.
Au Brésil, l’IVG n’est autorisée qu’en cas de viol ou si la grossesse met en danger la vie de la future mère. Selon un récent sondage, 65 % des personnes interrogées s’opposent à une loi plus libérale.
Issu de la gauche catholique, Lula louvoie, se dit lui-même hostile à l’avortement « en tant que père », mais estime « en tant que président » que l’Etat ne peut ignorer une telle « question de santé publique ». Et il ne s’est pas prononcé sur le projet de référendum lancé par son ministre de la Santé...
(...) « Un référendum sur le droit de tuer, c’est absurde », a lâché Mgr Odilo Scherer, l’archevêque de São Paulo. (...) « Il n’y a pas eu un mot d’échangé sur l’avortement, a juré l’ambassadrice du Brésil auprès du Saint-Siège, Vera Machado, qui faisait partie du voyage (du pape au Brésil, où il a rencontré le Président Lula). L’atmosphère de la réunion reflétait une grande harmonie. » Pourtant, avant son arrivée, mercredi soir, Benoît XVI avait martelé le veto de l’Eglise catholique sur l’IVG, appelant au « respect de la vie ».
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